Cette démarche, essentiellement vécue sur un support musical varié, suscite une profondeur, un « tressaillement » dirait la Bible, qui devient une danse intérieure de tout l’être.
«… Vous en tressaillez de joie …. Vous tressaillez d’une joie inexprimable
qui vous transfigure … »
- 1P, 1, 6 et 8 -
Les Sessions
Témoignage après une session en France et en Belgique en 2025
Merci Marie, merci Danielle et merci à toute l’équipe des Pèlerins danseurs pour ces sessions à Redon et à Hurtebise.
Mon été 2025 a été bien imprégné par la pédagogie des Pèlerins danseurs. Je me disais : c’est peut-être un peu exclusif comme choix de vacances, je vais peut-être être « larguée » … Et en fait l’Esprit Saint m’a bien inspirée. Ces sessions sont arrivées au bon moment. Je venais de terminer le parcours de guérison de S. Pacot, appelé Bethasda, commencé il y a 1 an et demi et m’ayant fait avancer d’un grand pas. J’y avais entendu très fort cette Parole de l’évangile : « Je me lèverai et j’irai vers mon Père », mais je me disais qu’il y avait encore du chemin à parcourir.
J’avais en parallèle continuer à côtoyer en France les pèlerins danseurs plus ponctuellement à cause la distance.
Cet été me donnait l’occasion de revisiter, d’approfondir des éléments de la pédagogie des pèlerins danseurs que j’avais découverts grâce à Marie et Danielle lors de sessions en Belgique et en France.
La session à Redon a été un réconfort, car j’avais peur d’être « à côté de la plaque ». En effet « les bons danseurs » étaient présents. Mais finalement j’ai trouvé ma place. J’ai pu revisiter le vocabulaire gestuel, approfondir des gestes et mouvements sur des musiques grâce auxquelles j’avais déjà vécu des expériences fortes.
Et surtout, cette pédagogie avait des enseignements nouveaux à me livrer :
« Le corps est un chemin vers Dieu » ce qui n’allait pas du tout de soi pour moi ;
« Permettre au Vivant d’être en vie à travers moi, permettre à la Vie de danser en moi, permettre à la Parole de me mettre en marche vers l’Autre, comme la Vierge Marie ».
Cette parole m’a heurtée, bousculée, interrogée. Elle a fait son chemin en moi. La gestuelle de la Visitation de Marie à Elisabeth accompagnée de la musique m’y a entraînée.
La danse sur le Cantique des Cantiques m’a permis d’entendre « Viens, lève-toi. L’hiver s’en est allé », parole confirmant avec poids celle reçue lors du parcours Bethesda.
J’ai aussi été très touchée par l’expérience du Stabat Mater où j’ai pu « contempler » le visage et le corps de Jésus marqué par la souffrance des hommes.
Au retour de cette session, j’ai retrouvé mon quotidien. Mais pendant plusieurs jours à la suite, mes gestes avaient une autre pesanteur. Je faisais attention à chacun de mes gestes ou mouvements. C’était comme si je « flottais » dans l’air.
Les Pèlerins danseurs me révèlent ainsi qu’une réconciliation avec mon corps, (lui que j’avais pris pour faible, pour traître…), est nécessaire, salvatrice … Car il peut m’aider à exprimer des émotions imprononçables.
Les Pèlerins danseurs me révèlent que la Parole de Dieu se doit de trouver sa place dans mon corps pas seulement ponctuellement, mais au présent du quotidien.
2 images restent gravées dans ma mémoire :
-Les messes si profondes, si belles grâce aux gestes incarnés par le Père Alain Dominique et le magnifique CREDO dansé, célébré à travers le corps des pèlerines belges.
-le dragon capturé par St Michel (se trouvant dans le couloir du Centre spirituel de la Roche du Theil).
Quant à la retraite de guérison des maladies de l’âme à Hurtebise, pour en parler, il me faudrait beaucoup de pages. Mais je vais essayer de partager quelques « rayons d’étoiles» qu’aujourd’hui j’entrevois.
Marie, tu as beaucoup insisté sur l’image de l’épée qui tranche, qui coupe les liens mauvais pour faire place à la Vérité et surtout à effectuer le geste en musique et avec le souffle.
Habitant Orléans, je n’ai pu m’empêcher de penser à l’épée de Ste Jeanne d’Arc. Ce n’était pas pour elle une arme de guerre.
J’avais à couper pas mal de liens nocifs par rapport à mon histoire, à mes maladies de l’âme.
La danse, le sacrement du pardon, la prière de délivrance de Florence et du Père Alain Dominique, et la prière de tous ceux qui ont préparé cette retraite, Marie qui défait les noeuds et bien sûr le Seigneur m’ont accompagnée dans cette tâche, pour trancher les liens qui me ligotaient, qui ligotaient mon corps, ma personne, mon identité…
Je retrouve donc ma dignité, celle d’Enfant de Dieu, ainsi qu’une relation respectueuse avec mon corps qui est ami, temple. Il se révèle acteur de ma guérison.
L’exercice de porter sa couronne de « reine » me revient souvent en mémoire, moi qui regardais souvent mes pieds en marchant. Je peux prendre mon envol à l’image des grues que j’ai eu si grande joie à revivre. Merci Marie.
L’expérience de la montée au Thabor pour vivre la Transfiguration et percevoir un tant soit peu la gloire du Seigneur m’a fortement marquée et accompagnée dans les jours qui ont suivi la retraite et tout particulièrement pour le 6 août, fête de la Transfiguration.
L’exercice des gestes du quotidien aujourd’hui prend toute sa mesure : se remémorer la beauté de ces gestes dans mon simple quotidien, l’élan vital qui en découle.
En lisant la Parole de Dieu, je porte désormais une attention vive sur les gestes de Jésus, également à la messe, les gestes du célébrant et des fidèles…
Je joins une 2ème photo qui parle plus que les mots pour imager ce qui je vis en moi .
Merci aux Merci aux Pèlerins danseurs, au Père Alain-Dominique, aux Soeurs du monastère, au groupe que nous formions, aux amis au Ciel et sur la Terre, aux Anges, à la Nature, à la Vierge Marie, au Seigneur d’avoir rendu possible le travail de restauration de mon être.
Merci pour votre prière à tous de devenir « OR » restaurant ma personne.
En union de prière pour le chemin de chacune, chacun.
Marie-Lyse
( Ps : je vous laisse en compagnie du Christ dansant (vers toi). (oeuvre présente dans une église protestante de Strasbourg)



